Tu es parent

Tu te poses des questions sur la cité école vivante ? Tu te demandes si cette école conviendra à ton ado ? Franchement ?! On n'en sait rien... Mais on a tout fait pour devenir une école adaptée aux jeunes.

Il faudra sans doute prendre le temps d'une rencontre et d'une discussion pour s'assurer que nos projets se font écho ! Nous pouvons néanmoins déjà répondre aux questions qui nous sont souvent posées par des parents. Nous allons tenter de répondre clairement et de manière concise ! Un vrai défi pour les passionnées et les bavards que nous sommes.

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Est-ce une école pour les élèves « dys » ?

Oui, mais pas exclusivement ! La cité école vivante est une école secondaire générale où toutes les adolescentes et tous les adolescents sont accompagnés vers la réussite du certificat d’enseignement secondaire supérieur. C’est ce qu’on appelle une école inclusive. De la 1re année jusqu’à la fin de la 6e année, nous cherchons à mettre en place tous les aménagements nécessaires à un parcours serein et épanouissant où les apprentissages font sens. Les temps de cordée, les hubs, les ateliers mais aussi les temps de ressources permettent à chaque élève d’apprendre en confiance, avec ses facilités et ses difficultés. Parce que chacune et chacun est unique et, ça, c’est une vraie chance !

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Qu'est ce qui est différent ? L'autorité ?

La cité école vivante n’est pas une école où les élèves font tout ce qu’ils veulent, en suivant uniquement leurs envies. La forme scolaire est certes différente en laissant beaucoup de place aux projets, mais tous les temps d’apprentissages sont cadrés par les adultes (profs ou éducs) et visent les contenus des programmes. C’est l’équipe pédagogique qui reste garante d’un climat d’école dédié à l’apprentissage, dans un vivre ensemble constructif. Néanmoins, les élèves participent activement à la réflexion et à la régulation collectives sur ces aspects : la cité école vivante les inclut dans les cercles qui construisent et ajustent le règlement d’ordre intérieur. Les élèves font, eux aussi, autorité pour faire vivre les règles coconstruites (et les remettre en cause si besoin…).

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Qu'est ce qui est différent ? Les horaires ?

La cité école vivante a un horaire presque classique : une journée commence à 8h30 et se termine à 16h30 (ou 15h). Les journées sont balisées par différents temps d’apprentissage et d’accompagnement qui se complètent. Des temps de participation aux décisions des cercles sont aussi inscrits à l’horaire hebdomadaire.

Toutes les trois semaines, les temps de projets interdisciplinaires en ateliers changent. Et, au cours de l’année, trois doubles semaines de hub ponctuent la vie de l’école, de quoi donner du rythme et de l’énergie aux apprentissages !

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Qu'est ce qui est différent ? Les évaluations ?

À la cité école vivante, nous souhaitons construire un rapport positif à l’évaluation. Nous considérons que c’est une bonne chose de savoir où l’on en est par rapport à ce que l’on s’est donné comme objectif. Et qu’il est important de connaitre ses erreurs pour chercher à ne plus les commettre une prochaine fois. Les apprentissages comme les enseignements sont donc évalués, en conformité avec les programmes et les compétences visées, pour continuer à progresser, à se réguler, à cheminer. Les évaluations externes (CE1D et CESS) sont également organisées, comme dans toutes les écoles secondaires : nous les considérons comme l’un des multiples indicateurs pris en compte pour établir la réussite de chaque élève.

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Est-ce une école Freinet ?

Non, pas en tant que telle. Les écoles Freinet, Montessori, Steiner, Decroly se donnent un maitre à penser qui fixe les principes de l’école. Si ces figures pédagogiques aident à donner un cap à un projet pédagogique, quand elles sont trop imposantes, elles peuvent aussi aveugler… Célestin Freinet, instituteur pédagogue qui, en toute humilité, a cherché à rendre ses élèves acteurs de leurs apprentissages, nous inspire certainement sur des points précis qui font écho à nos préoccupations (la nécessité du tâtonnement pour apprendre, notamment). Et il n’est pas le seul à nous inspirer ! Nous reconnaissons aussi les atouts de la pédagogie institutionnelle de Fernand Oury (qui donne du pouvoir instituant à tous et toutes), l’importance des besoins de l’apprenant mis en lumière par John Dewey, et bien d’autres encore… (mais on avait dit qu’on serait court !)